FUZZ FUZZ FUZZ : Une soirée punk auscitaine par PAPA LEGBA !

par Miya MYWAVE et Franck JALOUNEIX

C'était ce samedi 5 avril, sous un chapiteau monté pour l'occasion à la Brasserie d'Augusta (Auch). Une soirée 100% punk organisée par l'association auscitaine PAPA LEGBA, pour fêter une nouvelle étape de leur histoire : devenir un label indépendant.

A l'affiche ce soir-là, six groupes de punk aux influences différentes (j'ai pu découvrir le terme de "protopsychopunk garage") pour un enchaînement qui n'a laissé que très peu de répit au public ... pour leur plus grand bonheur ! Et parmi ces groupes, quatre sont suivis par l'association organisatrice : Los Sharknados, Diente de Oro, Dead Married et GRAV's.

L'ambiance a démarré très fort avec Los Sharknados et leur mélange détonnant de post-punk/punk-garage et de combat de catch, le tout dans une mise en scène très drôle et originale. Les masques et les combinaisons étaient de sortie !

Ont suivi les duos Diente de Oro (guitare/voix et batterie) et Dead Married (guitare, batterie et voix), puis le groupe GRAV's, tête d'affiche de la soirée. A partir de cet instant, rester au devant de la scène s'est avéré difficile tant le public était mouvant et expressif, pogotant et dansant aux rythmes punk/blues/psychédéliques qui se jouaient. La chanteuse était en transe.

Monsieur Gronde, qui n'a pas pu se produire ce soir-là, a été remplacé par un meddley surprenant composé d'un batteur (qui venait de se produire aux côtés de GRAV's), d'un guitariste (Léo Ferreira-Furet, organisateur de la soirée), ainsi que d'un chanteur et d'une chanteuse; une complicité et une alchimie entre les musiciens se ressentaient sur la scène, entre les notes étirées de la guitares et les impros habitées des deux voix.

La soirée s'est clôturée avec le duo basse-voix et batterie déjanté Rotofil Khonäar. D'après notre photographe Franck Jalouneix, récemment intégré dans l'équipe : "du gros son avec beaucoup de pédales d’effets et une ambiance déchaînée ! Il m’a même fallu quitter les abords de la scène tellement le pogo battait son plein !"